Phrases simples, phrases complexes : les propositions

 

Étude proposée par Eddie Saintot

Sommaire :

 

La phrase complexe : les propositions juxtaposées et coordonnées.

Les subordonnées relatives

Les subordonnées conjonctives introduites par « QUE » (complétives)

Complément circonstanciel de temps

Complément circonstanciel de cause

Complément circonstanciel de conséquence

Complément circonstanciel de but

Complément circonstanciel de condition

Complément circonstanciel de concession et de comparaison

Les subordonnées infinitives, participes, interrogatives

Les propositions subordonnées conjonctives.

Grammaire et rédaction

 

 

Pour analyser de façon détaillée les propositions d'une phrase :

  • Souligner les verbes de la phrase

  • Entourer le mot permettant de relier les propositions

  • Encadrer les propositions et les nommer. Vous pourrez utiliser les abréviations suivantes en les complétant comme il convient PI proposition indépendante PP proposition principale PS proposition subordonnée.

Exercice 1

 

Questions

 

C'était au temps d'avant le temps. Les hommes vivaient sur la Terre, heureux. Tous se comprenaient, s'entendaient, ils parlaient une même et unique langue.

Ensemble, ils découvrirent une vallée paradisiaque : elle était bordée par la mer, la végétation y poussait abondante.

Alors les hommes décidèrent : « Nous avons trouvé le territoire qu'il nous faut ! Nous allons nous y installer et ne plus jamais nous séparer. Nous allons bâtir une ville dans laquelle nous vivrons bien tous ensemble. »

Pleins de courage, ils se mirent tous à l'ouvrage. La ville fut construite ; les hommes n'oublièrent rien : des maisons, des moulins et des ponts.

Nemrod fut désigné comme roi.

  • Soulignez en bleu dans le texte trois phrases simples, et dites comment vous les avez reconnues.

  • Soulignez en rouge une phrase complexe de votre choix. Vous la recopierez sur votre feuille et en analyserez avec détail toutes les propositions.

  • Deux phrases sont écrites en caractères gras dans le texte. Vous identifierez les types de propositions représentés.

Exercice 2

 

Reliez les propositions des phrases suivantes par une conjonction de coordination que vous aurez soigneusement choisie :  (or, mais, ou, et, donc, ni, car)

 

Exercice 3

 

1. La salle n'est pas ouverte au public on y fait des travaux

2. Je ferai deux choses pour vous : je participerai à votre réunion je signerai votre pétition.

3. Laure a un bouton sur la joue elle est si bien maquillée que cela ne se voit pas.

4. Ayant peu de temps, je ne pourrai tout visiter: je verrai le musée j'irai au zoo.

5. Le médecin dit que tu es guéri, et ton père déclare que tu peux sortir ; tu peux venir avec nous.

 

Faites l'analyse complète des propositions des phrases suivantes.

 

1.   Le malade s'agite parce qu'il souffle.

2.   Je savais que tu viendrais.

3.   Je te faisais confiance, mais tu m'as vraiment déçu.

4.   J'ai lu le livre que tu m'as offert.

5.   Les enfants qui s'amusent dans la cour font un bruit assourdissant.

6.   Je me demande pourquoi Sylvie est en retard.

7.  Étant plus âgé que toi, je prendrai toutes les décisions importantes.

8.  Si tu n'étais pas maladroit, je t'aurais confié plus de responsabilités.

9.   Dès que tu auras fini tes devoirs, tu m'accompagneras à la piscine.

 

La phrase complexe : les propositions juxtaposées et coordonnées.

 

Or, mais, ou, et, donc, ni, car, : conjonctions de coordination

Aussi, pourtant, puis, cependant, toutefois, néanmoins, si  si, soit   soit : adverbes

En effet, bien plus, d’ailleurs, au contraire, c’est pourquoi, par conséquent... : locutions conjonctives (en 2 mots ou plus)

 

EXERCICES D'APPLICATION

 

1  Dans le texte suivant :

 

Indiquez si chaque proposition entre// est indépendante ou juxtaposée.

 

Charge de cuirassiers à Waterloo (Victor Hugo) : «1 Toutes les faces des carrés anglais furent attaquées à la fois./2 Un tournoiement frénétique les enveloppa./3 Cette froide infanterie demeura impassible./4 Le premier rang, genou en terre, recevait les cuirassiers sur les baïonnettes, /5 le second rang les fusillait; /6 derrière le second rang, les canonniers chargeaient les pièces, /7 le front du carré s'ouvrait, /8 laissait passer une éruption de mitraille /9 et se refermait./10 Les cuirassiers répondaient par l'écrasement./11 Leurs grands chevaux se cabraient,/12 enjambaient les rangs, /13 sautaient par-dessus les baïonnettes/14 et tombaient, gigantesques, au milieu de ces quatre murs vivants. »

 

2. Complétez les phrases suivantes :

 

Je n'aime pas le cinéma, aussi...

Je crois avoir réalisé un bon travail, toutefois...

Je vous quitte car...

C'est un gentil camarade, cependant...

Tantôt nous quittons le travail en groupe, tantôt...

Nous irons en va­cances, soit à

 J'admire Victor Hugo, c'est pourquoi...

Le temps paraît beau, néanmoins...

Notre chien n'est pas méchant, par conséquent...

 

PASSAGE DE LA JUXTAPOSITION A LA COORDINATION

 

3. Faites apparaître le rapport sous-entendu par la juxtaposition à l'aide de conjonctions de coordination.

 

Lisez ce livre : il est très intéressant –

Il était tard; il devait finir son travail –

Vous ne travaillez pas : vous échouerez –

Je ne vous emmène pas, je vais très loin, vous ne pourriez pas me suivre –

Il était joyeux, il sourit –

Il sourit, il était joyeux –

Il pouvait raconter des histoires bien étonnantes, on pouvait le croire, il ne mentait jamais.

 

4. Même exercice

 

Il prit son chapeau, sortit sans dire un mot, traversa la chaussée.

-         Il tremblait un peu : il avait peur d'échouer –

-          Il frappa très fort, attendit : personne ne répondit –

-         Tu as droit à une récompense,  tu l'auras –

-         Il était riche et puissant : chacun s'inclinait devant lui –

-         Son épée s'était brisée; il saisit son poignard.

 

Les types de proposition : les propositions subordonnées

 

1. Les subordonnées sont généralement introduites par un mot de subordination. C'est le cas :

    ‑ des subord. conjonctives (conjonct. de subord.)

    ‑ des subord. relatives (pronom relatif)

    ‑ des subord. interrogatives (mot interrogatif)

 

2. Certaines propositions sont subordonnées par le sens. Aucun mot de subordination ne les introduit. C'est le cas :

des subord. infinitives

(L'infinitif doit avoir un sujet propre)

des subord. participes

(Le participe doit avoir un sujet propre)

3. Les subordonnées exercent dans la phrase les mêmes fonctions que le nom dans la proposition.  (retour)

 

EXERCICES D'APPLICATION

 

LES SUBORDONNÉES RELATIVES

 

CONSTRUCTION DE LA PHRASE

 

1. Choisissez le pronom relatif qui convient.

 

a) Est-ce dont, que, où ?

Voici la maison ... je suis né

Voici la maison ... j'ai acheté

Voici la maison ... j’ai hérité

C'est un chien ... j'aime

C'est un chien ... j'aime la silhouette racée

C'est un coin de rivière ... j'aime pêcher

C'est le coin de rivière ... je vous ai parlé

C'est une rivière ... j'ai traversé en barque

Voici le tissu ... nous avons acheté et ... nous allons faire un complet.

 

b)  Est-ce lequel, sur lequel, avec lequel, dans lequel, pour lequel ? (+ féminin)

Le pré ............................. nous campons

La voiture .................................. nous voyageons

L'entreprise ............................... je travaille

L'examen ............................ je me prépare

Le fauteuil ........................... je m'assois

La chaise ........................... je m'assois

L'outil .......................... j'ai achevé cette tache.

 

2. Utilisez le pronom relatif « auquel » en le faisant varier, selon le cas, en genre et en nombre :

L'homme ......................... je parlais

Les livres ................... je suis le plus attaché

Les fleurs ................... vont mes préférences

La muraille ................................ je me heurtais.

 

3. Remarque : La subordonnée relative interrompt souvent la principale, surtout lorsqu'elle est rattachée au sujet.

Ex. : Pasteur, qui fut un grand savant, était modeste.

Il convient de bien veiller à ce que la principale, ainsi interrompue, se développe normalement ensuite.

 

Application : Achevez les phrases suivantes et soulignez la principale :

 

Le parc dont

L'ami que

Le village où

Les fleurs qui

Le vieil arbre sous lequel

L'outil grâce auquel

 

4. Remarque : Un pronom relatif peut avoir toute une proposition pour antécédent. Mais cette proposition est alors résumée par ce.

 

Ex. : Il souriait, ce qui était rare.

 

Application : Construisez sur ce modèle

Vous m'avez écrit, cela m'a fait plaisir

Tu ne travailles pas et je le regrette

J'ai voulu terminer ma lecture; ceci m'a contraint à me coucher tard  (retour)

 

1) LES SUBORDONNÉES CONJONCTIVES INTRODUITES PAR « QUE » (complétives)

 

1) Une scène exposée à l'aide de subordonnées complément d'objet.

 

a) Après un accident de la circulation une discussion s'engage entre les deux chauffeurs ou entre deux témoins :

L'un déclare que...

Il se plaint que ...

Il regrette que ...

Il ajoute que...

 

L'autre prétend que...

 

Remarque : La conjonction «que » peut remplacer une autre conjonction dont elle évite la répétition.

 

Application : Quelle est la conjonction ou la locution conjonctive remplacée par « que » dans les phrases suivantes :

 

Lorsqu'il fait beau et que je suis en vacances, j'aime les longues promenades

Nous aurons terminé avant que le professeur revienne et qu'il soit l'heure de rendre le devoir.

 

Remarque : « que » peut parfois remplacer purement et simplement une conjonction.

 

Ex. : a) S'il crie, c'est qu'il est en colère (c'est parce qu'il est en colère).

 

b) Qu'il rencontre ses ennemis et il est perdu (=s'il rencontre ses ennemis, il est perdu).  (retour)

 

2) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE TEMPS

 

Par rapport à l'action de la proposition principale l'action de la subordonnée peut :

 

a) Avoir lieu en même temps : « Il arriva à l'auberge comme le jour allait se lever. »  (retour)

 

3) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CAUSE

 

« COMME ». peut exprimer des rapports différents:

 

le temps: Il arrivait comme je partais.

la cause: Comme il fait froid, habillez‑vous davantage.

la comparaison : Il se taisait comme s'il était muet.

 

b) Avoir lieu avant « Dès qu'ils se furent étendus sur  l'herbe, ils s'endormirent. »

 

c) Avoir lieu après « Cloche déguerpissait toujours avant qu'on se fut aperçu de sa présence. »

 

Construction particulière: un événement dont on note les conséquences.

 

Ex. : « Quand ils ont aperçu Monsieur le sous-préfet avec sa belle culotte et sa serviette en chagrin gaufré, les oiseaux ont eu peur et se sont arrêtés de chanter, les sources n'ont plus osé faire de bruit, et les violettes se sont cachées dans le gazon ... »

 

Application: sur ce modèle, achevez les phrases suivantes:

 

Quand le soleil apparut à l'horizon...

Quand le professeur entra dans la salle...

Quand vint le printemps...

Lorsque Noël arrivait...

 

La succession rapide de deux actions marquée par « à peine... que... » ou « pas plus tôt... que... ».

 

Ex. . a) A peine était-il dans son lit qu'il s'endormait, écrasé de fatigue.

b) il ne fut pas plus tôt assis que la sonnerie du téléphone retentit.

 

Emploi de « à mesure que... » pour exprimer des actions qui progressent en même temps.

 

Ex. : A mesure qu'ils s'élevaient au long de la paroi, l'horizon s'étalait plus vaste sous leurs pieds.

 

Emploi de « chaque fois que... » pour exprimer des actions qui ont lieu en même temps d'une façon habituelle.

 

Ex. : « Chaque fois que Sophie entendait le bruit d'un équipage, elle se précipitait à Ici fenêtre.»

 

Application : Indiquez le rapport exprimé par « comme » dans les phrases suivantes :

 

Il pleure dans mon cœur comme il pleut sur la ville

Il avait pali soudain comme s'il était malade

Comme le soir tombait, Compostelle apparut

Comme il semblait sincère, je l'ai cru.

 

Achevez les phrases suivantes et analysez les subordonnées :

 

La moisson est en retard parce que...

Comme il semblait soucieux...

Il est inutile de se presser puisque...

Puisque vous vous taisez...

 

Emploi de « soit que.... soit que... » pour marquer que l'on hésite entre plusieurs causes possibles.

 

Ex. : Il ne vint pas ce soir-là, soit que le mauvais temps l'eût décou­ragé, soit qu'il se fût couché plus tôt que d'ordinaire.  (retour)

 

4) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CONSÉQUENCE

 

Remarque: Quand la principale marque une cause, la subordonnée marque Ici conséquence.

 

Ex. : Il criait fort (cause), de sorte que chacun l'entendit (conséquence).

 

Complétez les phrases suivantes et précisez ce qu'indique

a) la principale;

b) la subordonnée.

 

Il pleut tellement que...

Il avait couru au point que...

Le feu fut allumé, de sorte que...

Il était tard, si bien que...

 

Remarque : Le premier mot de certaines locutions conjonctives de conséquence se trouve dans la principale, l'autre dans la subordonnée.

 

Ex. : « Il rit si fort que Maria pivota sur les talons et lui lança un regard soupçonneux.»  (retour)

 

5) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE BUT

 

Remarque : Alors qu'en général la conséquence n'est pas recherchée, le but, lui, est une conséquence recherchée, voulue.

 

Application : Distinguez les subordonnées de conséquence et les subordonnées de but.

 

Auberge :« La maîtresse de cette auberge était si fort affairée qu'elle suait à grosses gouttes en remuant ses casseroles...

 

Trois meuniers dans la petite salle appelaient pour qu'on leur apportât de l’eau de vie. »

 

Achevez par une subordonnée, complément de but :

 

Je fais provision de bois afin que...

Il se plaça au dernier rang de manière que...

Articulez nettement pour que...

La lampe fut allumée de façon que...

 

Un but que l'on veut éviter : emploi de « de peur que... ».

 

Ex. : Le renard: « De peur que les bêtes ne lui échappent, il se hâte de les mettre à mort. »  (retour)

 

6) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CONDITION

 

Complétez par une subordonnée marquant la condition et qui sera nécessairement au subjonctif :

 

Nous achèverons ce travail à l'heure dite pourvu que...

Le blessé peut être sauvé à moins que...

Tu réussiras pour peu que...

Nous partirons en camping à condition que...

L'incendie sera maîtrisé si ...  (retour)

 

7) COMPLÉMENT CIRCONSTANCIEL DE CONCESSION ET DE COMPARAISON

 

Analysez les subordonnées dans les phrases suivantes :

 

Bien que la tortue soit lente, elle arriva avant le lièvre .

Tout agile qu'il était, le lièvre ne put rejoindre la tortue.

Le renard est plus rusé que le loup.

L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours.

Si puissant que vous deveniez, restez toujours simple.

La victime est moins gravement atteinte qu'on l'avait cru d'abord.  (retour)

 

8) LES SUBORDONNÉES INFINITIVES, PARTICIPES, INTERROGATIVES

 

Analysez les subordonnées dans les phrases suivantes :

a)   J'écoute palpiter le vent cependant qu'à la vitre noire toque incessam­ment une branche de pêcher rose. (Colette).

b)   Je m'amusais à voir, de ma fenêtre, les passants trotter. (Valéry).

c)   Allons voir le matin se lever sur les monts. (T. de Banville) .

d)   Elle entendit grincer la porte du perron. (Mauriac).

e)    L'opération terminée, les garçons causent entre eux. (G. Duhamel).

f)    La pluie ne cessant pas, tout Brest se promenait dans les rues. (P. Mac Orlan).

g)  Le dernier visiteur descendu, une des grues saisit la passe­relle. (J. Pallu).

 

Remplacez les subordonnées relatives par des infinitives

 

Ex. Je vois le soleil qui se couche.

       Je vois le soleil se coucher.

 

J'entends le chien qui aboie au passage du facteur.

Je sentais mon cœur qui battait avec force.

Nous regardions les passants qui se bousculaient sur les trottoirs, les voitures qui se pressaient sur la chaussée et la pluie qui commençait à tomber avec un frais pétillement.

 

Remplacez les indépendantes suivantes par une principale et une subordonnée participe.

 

Ex. : Le fenêtre fermée, la pièce devint obscure.

Quand il ferma la fenêtre, la pièce devint obscure.

 

On alluma le feu, la flamme monte, joyeuse.

Il referma le livre et réfléchit.

L'été vint et la pluie ne cessait pas.

Il acheva son travail et sortit aussitôt.

 

Remplacez l'interrogation directe par une interrogation indirecte à l'aide d'une subordonnée interrogative.

 

Ex. : Où vas-tu ?

Dis-moi où tu vas.

 

Qui as-tu vu ?

Comment va votre frère ?

Pourquoi êtes-vous ici ?

Lequel d'entre vous m'accompagne ?

Pendant combien de temps serez-vous absent ?

 

Distinguez les différentes subordonnées interrogatives du texte. Par quel mot, chacune d'elles est-elle introduite ?(soulignez-le)

 

perplexité : « Cacambo demanda à un grand officier comment il fallait s'y prendre pour saluer Sa Majesté; si on se jetait à genoux ou ventre à terre, si on mettait les mains sur la tête ou sur le derrière, si on léchait la poussière de la salle, en un mot quelle était la cérémonie.»

 

Voltaire.  (retour)

 

9) Les propositions subordonnées conjonctives.

 

I)Remplacez le groupe nominal surligné par une proposition subordonnée con­jonctive :

 

1)  J’attends son arrivée avec impatience.

2)  Dès la tombée de la nuit, l’humidité envahit la vallée.

3)  Le professeur a été interrompu par l’arrivée tardive de deux élèves.

4)  Penses-tu faire ton jogging malgré le froid.

5)  Les questions posées sur un texte demandent aux élèves des réponses appuyées sur des citations.

6)  Les fourmis n’accumulent pas de provisions en prévision de l’hiver.

7)  Il a bien tort d’attendre de moi la résolution de tous ses problèmes.

 

II) Remplacez la subordonnée conjonctive par un groupe nominal. Indiquez auparavant la fonction de la subordonnée : (complément du verbe ou circonstancielle).

 

1)  Ce promeneur demande que le parc soit interdit aux vélos.

2)  Le Titanic a coulé bien qu’il ait été construit avec des normes de sécurité nouvelles pour l’époque.

3)  N’exigez pas que je me soumette à vos moindres caprices.

4)  Quand la nouvelle a été annoncée, la stupeur fut à son comble.

5)  Une grande fête est prévue en début d’année afin que les nouveaux s’intègrent mieux à l’établissement.

6)  Il a fallu de longues négociations avant qu’un accord soit conclu entre les deux pays.

7)  Je ne m’explique pas pourquoi il est si souvent en retard.

 

III) Transformez la seconde phrase en subordonnée relative dépendant de la première phrase :

 

1)  Le collège fait des travaux de rénovation. Ces travaux dureront un mois.

2)  Je suis allée voir le Titanic. Le réalisateur du Titanic est James Cameron.

3)  Le film dure plus de trois heures. Je n’ai pas vu passer ces trois heures.

4)  Je vais aller acheter les cerises. J’ai besoin de cerises pour faire un clafoutis.

5)  J’ai posé un livre sur le fauteuil du salon. Sur le fauteuil, le chat dormait.

6)  Son courage force l’admiration. Il fait preuve d’un grand courage.

 

Remplacez les groupes de mots en italique par une subordonnée relative ou conjonctive :

 

8)  Le temps virant au beau, nous avons décidé de camper.

9)  A cette heure tardive, il ne restait plus dans l’établissement que les élèves finissant leurs dossiers et des professeurs achevant les conseils de classe.

10) Le dîner fini, les cahiers rangés, mes parents m’envoyèrent au lit.

 

Complétez les phrases suivantes de manière à obtenir une subordonnée de ...

 

11) Les jeunes gens se mirent à chanter (manière)

12) (temps)....,  je vais travailler de meilleur cœur.

13) J’aime rêver en voiture (temps)

14) Nous ne pouvions pas ouvrir la porte (cause)

15) La situation des jeunes demandeurs d’emploi est assez inquiétante (conséquence)

16) Une loi vient d’être votée (but)

17) (condition), je n’aurai jamais choisi ce lieu de stage.

18) (opposition), il ne se trompe jamais dans ses chiffres.

19) Un métal paraît (comparaison), qu’il est plus rare.

20) On ne la reconnaît plus (cause).

 

1)  Elle était grande.

2)  Elle était blonde.

3)  Elle souriait avec amabilité.

4)  Elle était alourdie dans la maturité de la quarantaine.

5)  Elle ne laissait pas apparaître sa crainte.

6)  Sa robe serait tâchée.

7)  Elle fit entrer ses invités.

8)  Le Monsieur et la Dame en manteau de fourrure ouvraient des yeux vagues.

9)  Ils avaient débarqué le matin même du train de Paris.

10) Ils avaient la face ahurie.

11) Ils étaient dépaysés.

12) La Maheude se précipita.

13) La Maheude offrit des chaises.

14) Elles refusèrent.

15) Madame Hennebeau se lassait déjà de son rôle de montreur de bêtes.

16) Madame Hennebeau se distrayait ainsi de son exil de Paris.

17) Madame Hennebeau était répugnée par l’odeur fade de misère.

18) Madame Hennebeau choisissait les maisons de mineurs.

19) Madame Hennebeau faisait visiter les maisons de mineurs.

20) Madame Hennebeau répétait des bouts de phrases .

21) Madame Hennebeau entendait des bouts de phrases.

 

Consignes : reliez ces propositions en tenant compte de celles qui sont déjà regroupées en utilisant le maximum de types de propositions (relatives, participiales, conjonctives, infinitives…) et en respectant le sens général.

 

De 1 à 3 : corrigez les erreurs, de 4 à 7 : explicitez les relations entre les propositions, de 8 à 14 : construisez une principale et une relative avec les deux propositions, de 15 à 17 : remplacez les participiales par des conjonctives, de 18 à 27 : inventez la suite en tenant compte des circonstances

 

1)      Grâce au dépeuplement du village, on a pu fermer l’école.

2)      Il apprécie les romans policiers sous prétexte que le suspens y est très grand.

3)      Faute de méchanceté, il a beaucoup d’amis.

4)      Il ne s’en serait pas sorti sans l’aide de ses amis ; cette période de sa vie aurait été encore plus pénible.

5)      Il ne fera pas le trajet en train demain car il est trop chargé ; il y a des rumeurs de grève.

6)      Sabrina est absente. Elle est malade ; elle n’a pas trouvé le lycée.

7)      Il était devenu sourd ; c’était un mélomane ; il a beaucoup souffert de son infirmité.

8)       Les campeurs parvinrent au ruisseau. Le cours du ruisseau se poursuivait sous les pins.

9)      Je vous communique des informations. Je suis sûr de mes informations.

10)  Les misères l’ont rendu morose. Il est accablé de misère.

11)  Monte Cristo est le surnom d’Edmond Dantés. C’est le nom de l’île au trésor.

12)  Mercédes n’imaginait pas son retour. Elle croyait qu’il était mort.

13)  Les élèves ont marché pendant trois heures. Ils n’étaient pas habitué à tant d’efforts.

14)  La ville de Laon est vantée par les guides touristiques. Peu de personnes connaissent la ville de Laon.

15)  Le temps virant au beau, nous avons décidé de camper.

16)  A cette heure tardive, il ne restait plus dans l’établissement que les élèves finissant leurs dossiers et des professeurs achevant les conseils de classe.

17)  Le dîner fini, les cahiers rangés, mes parents m’envoyèrent au lit.

18)  Les jeunes gens se mirent à chanter (manière)

19)  (temps)....,  je vais travailler de meilleur cœur.

20)  J’aime rêver en voiture (temps)

21)  Nous ne pouvions pas ouvrir la porte (cause)

22)  La situation des jeunes demandeurs d’emploi est assez inquiétante (conséquence)

23)  Une loi vient d’être votée (but)

24)  (condition), je n’aurai jamais choisi ce lieu de stage.

25)  (opposition), il ne se trompe jamais dans ses chiffres.

26)  Un métal paraît (comparaison), qu’il est plus rare.

27)  On ne la reconnaît plus (cause).

 

De 1 à 3 : corrigez les erreurs, de 4 à 7 : explicitez les relations entre les propositions, de 8 à 14 : construisez une principale et une relative avec les deux propositions, de 15 à 17 : remplacez les participiales par des conjonctives, de 18 à 27 : inventez la suite en tenant compte des circonstances.  (retour)

 

10) Grammaire et Rédaction

 

Reconstitution de texte (d'après MAUPASSANT)

 

1) Le père Boniface sort de sa maison.

2) Le père Boniface constate une chose.

3) La tournée du père Boniface sera moins longue que de coutume.

4) Le père Boniface ressent une joie vive.

5) Le père Boniface est chargé de la campagne autour du bourg de Vireville.

6) Le père Boniface revient le soir d'un pas fatigué.

7) Le père Boniface se dit une chose.

8) La distribution sera vite faite.

9) Le père Boniface pourra flâner un peu en route.

10) Le père Boniface pourra rentrer chez lui vers trois heures.

11) Le père Boniface pense une chose.

12) Le père Boniface a de la chance.

13) Le père Boniface sort du bourg par le chemin de Sennemare.

14) Le père Boniface commence sa besogne.

15) On est en juin.

16) Le père Boniface est vêtu d'une blouse bleue.

17) Le père Boniface est coiffé d'un képi noir à galon rouge.

18) Le père Boniface traverse les champs de colza.

19) Le père Boniface traverse des champs d'avoine.

20) Le père Boniface traverse des champs de blé.

21) Le père Boniface passe par des sentiers étroits.

22) Le père Boniface est enseveli jusqu'aux épaules dans les récoltes.

23) La tête du père Boniface passe au dessus des épis.

24) La tête du père Boniface semble flotter sur une mer calme et verdoyante.

25) Une brise légère fait mollement onduler cette mer calme et verdoyante.

 

Consignes :

  • Rédiger un texte correct en évitant les répétitions par l'usage de pronoms, de synonymes, de conjonctions de coordination et de subordination.

  • Transcrire le texte que vous aurez rédigé au passé, aux temps du récit, en employant correctement le passé simple, l’ imparfait, le plus-que-parfait et le conditionnel présent à valeur de futur du passé.. Allez à la ligne quand le texte passe de la narration à la description.

 

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