Yannick Potters, PLP 2 Lettres-histoire à Tournon (Ardèche) propose cette séquence réalisée pour son mémoire IUFM

 

Le système-Terre

 

Cette séquence est  consacrée à l’étude du système-Terre en utilisant la notion de risque naturel.

Elle est composée de 7 séances, dont 2 consacrées à des évaluations. Pour respecter le programme, elle est divisée en deux parties : une qui traite du moteur interne, l’autre du moteur externe.

Chaque partie est introduite par une séance axée sur de la théorie, sans toutefois aller trop loin, ensuite la séance suivante explicite un exemple de risque naturel.

Les exemples de risques naturels utilisés dans le cadre de cette séquence sont :

  • Une éruption volcanique récente, celle du Nyiragongo, au Congo, le 16 janvier 2002.

  • Le risque sismique (séisme d’Izmit, en Turquie, en août 1999).

  • Le réchauffement de l’atmosphère dû à l’aggravation de l’effet de serre.

  • Le cyclone tropical Hugo qui a dévasté les Antilles et la côte sud-est des États-Unis en 1989.

  • Étude de l’État de Vargas, au Venezuela, dévastée par les ruissellements en décembre 1999.

  • Les deux tempêtes qui se sont abattues sur l’Europe de l’Ouest, notamment en France, fin décembre 1999.

Ces exemples ont été choisis pour leur diversité, pour l’implication de mécanismes  terrestres hétéroclites, pour leurs effets à des échelles distinctes,  pour leur traitement médiatique important, pour le rôle des hommes en amont qui entraîne et multiplie malheureusement les dégâts. Il va sans dire qu’à chaque fois l’accent est mis sur le traitement des facteurs expliquant ces phénomènes et sur les effets pour les sociétés humaines, donnant ainsi toute la dimension voulue à la notion de risque naturel dans la démarche entreprise.

 

Les objectifs généraux de la séquence

 

Il est primordial de fonctionner dans les séquences par objectifs à atteindre avec les élèves. Ces objectifs sont écrits au tableau par mes soins et explicités en partant d’abord de ce que les élèves en comprennent. Ensuite, je m’assure qu’ils saisissent bien qu’au terme de la séquence il faudrait qu’ils soient  atteints.

  • Comprendre la Terre comme un système en utilisant la notion de risque naturel.

  • Mettre en évidence l’étroite interdépendance des facteurs humains et naturels.

  • Identifier les conséquences pour la vie des sociétés humaines.

  • Savoir partir de sa représentation  pour la compléter et /ou l’infirmer à l’aide des activités proposées par le professeur.

I- LE MOTEUR INTERNE DE LA TERRE : UNE PLANÈTE VIVANTE

 

Problématique : Quelles sont les manifestations de ses déplacements et quelles en sont les conséquences pour les hommes ?

 

Séance 1 - Une écorce terrestre mobile : des plaques discontinues et instables, les conséquences de la mobilité.

Séance 2 - Un risque naturel : une éruption  volcanique récente. Qu’est-ce qu’un risque naturel ? À partir d’articles du Monde : Explication de l’éruption du Nyiragongo, au Congo le 16 janvier 2002. Quelles conséquences pour les hommes ?

Séance 3 - Évaluation formative sur le moteur interne. Le risque sismique (séisme d’Izmit, en Turquie, en août 1999). Correction.

 

II- LE MOTEUR EXTERNE : LE SOLEIL ET L’EAU, SOURCES DE VIE  FORMIDABLES, FRAGILES ET PERNICIEUSES

 

Problématiques : Peut-on affirmer que l’équilibre fragile entre le soleil, la Terre et l’atmosphère pourrait être menacé par  les activités humaines ? Quelles conséquences pourraient subir les hommes des déséquilibres qu’ils auraient peut-être engendrés ?  Pour lancer le cours

 

Séance 4 - Le soleil est primordial à la vie sur Terre, l’atmosphère aussi. Le rôle de l’atmosphère : une immense serre. L’effet de serre : qu’est-ce que c’est ?

Séance 5 - Des inégalités thermiques et des mouvements violents. Conséquences des inégalités du bilan radiatif à l’échelle planétaire. Étude d’un cyclone tropical dévastateur : HUGO.

Séance 6 - De l’eau pour la vie et parfois des inondations. Le cycle de l’eau. Étude de cas : une inondation catastrophique au Venezuela.

Séance 7 - Évaluation formative sur le moteur externe. Deux tempêtes inoubliables sur la France. Correction.

 

Pour les deux grandes parties de la séquence, une problématique est donnée afin d’orienter la réflexion à mener en classe. Il va de soi qu’ une problématique sous-jacente articule chaque séance.

 

Description complète de la séquence pédagogique : j’ai mené cette séquence en utilisant un cours structuré pour les élèves et moi même, il figure à l’annexe 5. Pour chaque séance, sont donnés, la durée, la problématique, les notions abordées, les supports employés, les activités des élèves. Pour la séance consacrée à l’effet de serre, un déroulement complet sera donné dans la quatrième sous-partie.

 

LE MOTEUR INTERNE DE LA TERRE : UNE PLANÈTE VIVANTE

 

Séance 1 :  Une écorce terrestre mobile.

 

Durée : 2 heures.

Problématique : pourquoi peut-on dire que la Terre est vivante ?

Notions : couches concentriques, tectonique des plaques, divergence, convergence, relief de montagne, séisme, volcanisme.

Supports :

  • Un transparent sur lequel apparaissent trois dessins, la structure interne du globe, une divergence, une convergence. (annexe 6)

  • Un autre transparent qui correspond à une carte de la planète sur laquelle figurent les principales plaques lithosphériques, les volcans actifs et les séismes. (annexe 7)

  • Un carte physique de la terre suspendue au tableau.

Activités :

  • Repérer les différences entre une divergence et une convergence.

  • Mettre en relation les zones de volcans actifs et les zones sismiques.

  • Dessiner sur un fond de carte du planisphère les zones de contacts des plaques en distinguant divergence et convergence. (savoir faire une petite légende)

  • Mettre en relation la carte des principales plaques lithosphériques, les volcans actifs et les séismes avec une carte physique du planisphère pour comprendre le phénomène de l’orogenèse.

Séance 2 : un risque naturel, une éruption  volcanique récente.

 

Durée : 2 heures.

Problématique : où sont situées les zones de risques naturels dans le monde et en quoi l’éruption du Nyiragongo constitue-t-elle un risque naturel ?

Notions : risque naturel, rift.

Support :

  • Carte (annexe 1): les zones d’aléas sismiques, volcaniques et cycloniques. (en transparent)

  • Carte des zones de densité dans le monde. (annexe 4)

  • Extrait d’un article paru dans Le Monde du 22 janvier 2002. (texte et photographie / annexe 8)

  • Article paru dans Le Monde du mercredi 30 janvier 2002. (deux cartes, un croquis, une photographie et un texte / annexe 9 et annexe 9 bis)

Activités :

  • Commenter la carte des zones d’aléas et celle des densités en repérant bien les zones peuplées susceptibles d’être touchées par une catastrophe pour élaborer la notion de risque naturel à l’échelle planétaire.

  • Mise en relation du texte et de la photographie de l’annexe 8 pour élaborer une notion essentielle : le risque naturel à l’échelle locale avec un cas concret pris dans l’actualité.

  • Mettre en relation le texte, la carte et le croquis pour faire le lien entre l’éruption et la tectonique des plaques. (annexe 9 et annexe 9 bis)

  • Dessiner un croquis en coupe du grand rift est-africain en utilisant celui en trois dimensions du Monde.

  • Utiliser deux échelles pour comprendre un tel phénomène, celle du continent et celle d’une région.

Séance 3 : évaluation formative sur le moteur interne, le séisme d’Izmit.

 

Il s’agit avec cette évaluation de vérifier si les élèves ont saisi tout ce qui a été abordé dans les séances précédentes et, notamment qu’ils arrivent à comprendre en quoi un séisme est aussi un risque naturel d’origine lithosphérique contre lequel l’homme ne peut rien faire si ce n’est bâtir aux normes parasismiques ?

 

Durée : 1 heure.

Supports :

  • Une carte des particularités tectoniques du bassin méditerranéen. (annexe 11)

  • Extrait d’un texte issu de La Documentation  Photographique d’octobre 2001. (annexe 11)

  • Un photographie en noir et blanc d’immeubles récents aux environs d’Izmit, La Documentation  Photographique. (annexe 12)

Activités :

  • Voir en annexe 10, les questions de l’évaluation.

LE MOTEUR EXTERNE : LE SOLEIL ET L’EAU

SOURCES DE VIE FORMIDABLES, FRAGILES ET PERNICIEUSES

 

Séance 4 : le soleil est primordial à la vie sur Terre, l’atmosphère aussi. Le rôle de l’atmosphère : une immense serre. L’effet de serre : qu’est-ce que c’est ?

 

Il me semble qu’elle est particulièrement intéressante à étudier car une petite expérience a été menée en partant des représentations des élèves (un sondage anonyme).

Détail d’une expérience menée sur la  séance consacrée à l’effet de serre.

Cette séance qui est la quatrième de la séquence consiste à partir des représentations des élèves, ensuite elle vise par des activités à les compléter et/ou les infirmer. Elle débute la partie sur le moteur interne. Mais surtout, elle oblige les élèves à réfléchir à petite échelle.

 

Objectifs de la séance :

 

> En terme de savoirs : effet de serre : un phénomène naturel aggravé par l’homme ? Quelques gaz à effet de serre. Le rôle des activités humaines. Les conséquences possibles de l’effet de serre à l’échelle du globe(savoir les relativiser en étant critique par rapport aux médias  souvent excessifs en quête souvent de sensationnalisme, en utilisant la prudence des scientifiques).

 

> Les objectifs méthodologiques :

  • Savoir lire et interpréter un schéma pour répondre à un questionnaire.

  • Réfléchir à petite échelle pour comprendre un phénomène qui dépasse les frontières.

  • Trouver des informations dans un texte pour répondre à un questionnaire.

  • Savoir remplir un organigramme à trou .

Problématique de la séance : Quelle est la part réelle des activités humaines dans l’accentuation du phénomène naturel de l’effet de serre ?

 

Déroulement précis de la séance : cette première séance du moteur externe débute par un rappel à l’oral de l’importance du soleil pour la vie sur Terre. Ensuite, un court exposé de la situation favorable de la Terre par rapport au soleil introduit également la séance. (explications sur la bonne distance de la planète par rapport au soleil : ni trop près, ni trop loin)

Une première sollicitation des élèves consiste à les interroger sur ce que peut bien être le moteur externe. Le professeur marque au tableau « 1/ Le rôle de l’atmosphère : une immense ???? ». Le mot serre est volontairement oublié pour qu’ils arrivent à le trouver pendant les activités.

Une deuxième est de leur demander ce qu’ils savent de l’effet de serre. En effet, ils doivent répondre de façon anonyme à la question suivante : « Qu’est-ce, selon vous, l’effet de serre ? » sur un papier (annexe 23).

Quelques réponses sont lues à la classe, notamment les plus représentatives attendues du professeur (« l’effet de serre c’est la pollution… »).

Pour continuer, une activité consacrée au rôle de l’atmosphère : protéger et réchauffer, est donnée aux élèves. Elle est composée de documents divers sur l’effet de serre, qui traitent du rôle croissant de l’homme dans son accentuation, ainsi que des questions sur ces documents. (annexe 24 et annexe 25) Certains sont relativement difficiles, ils sont lus et expliqués par le professeur.

Afin de vérifier si les processus de l’effet de serre sont compris (imbrication des facteurs humains et naturels), un organigramme à trou est distribué. Les élèves doivent le remplir avec des consignes appropriées. (annexe 26)

Pour finir une activité finale consacrée au système-Terre a pour vocation d’approfondir la séance.

 

Analyse et bilan de la séance : dans l’ensemble cette séance a relativement bien fonctionné. Les élèves étaient assez intéressés par le phénomène de l’effet de serre qu’ils croyaient connaître. Au cours de la séance ils s’apercevaient qu’ils savaient des choses fausses et incomplètes. Pour eux (cf. annexe 23), l’effet de serre est synonyme de pollution dans la majorité des cas. À la fin de la séance, ils avaient, semble-t-il, introduit dans leurs représentations le lien entre un phénomène naturel et les hommes pour minimiser le rôle de la pollution. Toutefois il a fallu bien leur expliquer que les gaz, dits à effet de serre, comme le CO², le méthane, la vapeur d’eau (les nuages), … ne sont pas toxiques en soit et qu’ils composent d’ailleurs naturellement l’air que nous respirons ; c’est en augmentant légèrement leur quantité dans l’atmosphère, modifiant ainsi un équilibre fragile, qu’ils provoquent un réchauffement et qu’ils sont dangereux mais pas toxiques.

Le sondage les a bien accrochés pour débuter la séance, certains ont même fait un croquis sans que ce soit demandé ; l’organigramme les a amusé pour vérifier leurs connaissances. Cependant, il était difficile de les mobiliser deux heures sur un sujet assez délicat, d’autant plus qu’ils sont parfois passifs et rechignent à la tâche. Il me semble qu’il faut entrecouper le travail, en passant des activités à des explications à l’oral pour mobiliser de nouveau leur attention.

L’activité finale n’a pas pu être réalisée par manque de temps, elle a été donnée à faire pour la fois prochaine.

 

Séance 5 : des inégalités thermiques et des mouvements violents.

 

Ici sont traités, les conséquences de l’inégalité du bilan radiatif à l’échelle de la planète en utilisant l’angle des rayons du soleil, et l’étude d’un cyclone tropical dévastateur.

 

Durée : 2 heures.

Problématique : quels phénomènes physiques expliquent, en partie, les écarts de températures en latitude sur Terre, et quelles conséquences pour les hommes d’un risque naturel climatique : le cyclone  tropical ?

Notions : bilan radiatif, angle d’incidence des rayons solaires, réflexion, absorption, cyclone.

Supports :

  • Un transparent qui représente la Terre à deux moments de l’année correspondant donc à deux expositions différentes par rapport au soleil des mêmes régions. (annexe 13)

  • Schéma montrant l’angle d’incidence et l’intensité de l’énergie solaire au sol. (annexe 13)

  • Un repère orthonormé, avec en abscisses les mois de l’année, en ordonnées l’inclinaison des rayons solaires à 12 heures, représentant des courbes, pour cinq latitudes différentes dans l’hémisphère nord, qui donnent la hauteur du soleil à midi pour les douze mois. (annexe 13)

  • Un croquis qui représente l’albédo suivant les facteurs géographiques. (annexe 13)

  • Un texte expliquant un cyclone tropical. (annexe 14, document 3)

  • Coupe d’un cyclone tropical. (annexe 14, document 2)

  • Texte et statistiques sur le cyclone tropical Hugo. (annexe 14, document 1)

Les activités :

  • Partir des représentations des élèves qui commentent le transparent. (annexe 13)

  • Expliquer des affirmations (annexe 15) en utilisant les documents donnés (annexe 13).

  • Relever, sur un graphique (annexe 13) l’inclinaison des rayons du soleil au Cercle Polaire et à l’équateur, dans un tableau (annexe 15).

  • Description d’un cyclone à l’aide d’un texte et d’une coupe. (annexe 14)

  • Répondre à un questionnaire sur les conséquences d’Hugo sur les hommes, informations à relever dans les textes. (annexe 14)

Commentaires :  durant cette séance assez technique, il a fallu que j’explique en détail le graphique en annexe 13, d’ailleurs les élèves ont bien saisi dans l’ensemble que l’angle des rayons du soleil explique en partie qu’il fasse chaud à l’équateur et froid en haute latitude. En annexe 15 bis figure le travail d’un élève qui a manifestement bien compris le mécanisme de l’angle des rayons du soleil suivant la latitude. Cependant,  dans cette séance, il manquait quelques explications sur les échanges thermiques entre les hautes et les basses latitudes. J’apporterai de nouvelles activités dans la troisième partie pour remédier à ce manque.

 

Séance 6 : de l’eau pour la vie et parfois des inondations.

 

Durée : 3 heures.

Problématique : comment l’eau, si abondante et vitale constitue-t-elle parfois un risque naturel majeur ?

Notions : cycle de l’eau, ressource renouvelable, catastrophe, inondation, ruissellement, facteurs aggravants.

Supports :

  • Dessin, en transparent pour les élèves (annexe 16),  du cycle de l’eau.

  • Tableau représentant les huit grands réservoirs d’eau de la planète. (annexe 16)

  • Photographie en transparent des conséquences des ruissellements sur la côte de Vargas au Venezuela en décembre 1999 en milieu urbain et littoral. (annexe 17)

  • Texte et carte à grande échelle issus de La Documentation Photographique d’octobre 2001. (annexe 19)

Activités :

  • Repérer sur le transparent le cycle de l’eau.

  • Commenter le tableau en annexe 16 pour bien évaluer les quantités d’eau sur Terre.

  • Étude de cas : une inondation au Venezuela, notamment les conséquences dramatiques dans une pays en développement. Cette étude à mener en classe s’inspire en totalité de travaux proposés sur transparent par La Documentation Photographique qui consacrait en octobre 2001 un numéro complet sur la géographie des risques naturels.

Elle consiste en quatre étapes après avoir localisé le Venezuela sur une carte :

  • Description thématique de la photographie de l’annexe 17. Il faut avec les élèves, aidés du professeur, identifier les espaces dévastés, notamment les chenaux qui ont tout emportés en se frayant un passage vers la mer. Et aussi, identifier les quatre catégories d’occupation des sols, du moins ce qui en reste : un bâti vertical et côtier à l’arrière-plan, un bâti horizontal au centre et à l’arrière-plan, de la végétation éparse, des espaces semblant dévastés occupés par des pierres et des cailloux.

  • Construction de la légende du croquis (annexe 18) donné aux élèves avec le transparent au tableau. À partir des éléments issus de la description, on demande aux élèves de compléter la légende, d’ajouter des flèches correspondant aux chenaux visibles sur la photographie, de délimiter les zones d’accumulation de blocs de pierre, et d’ajouter cet élément à la légende.

  • Recherche des causes puis des conséquences de la catastrophe. Ici, il faut  demander aux élèves pourquoi des blocs de pierre, de grosse taille parfois, sont arrivés jusque-là ? Il est nécessaire de changer d’échelle, avec eux, en replaçant l’État de Vargas dans un ensemble géographique plus vaste, à l’aide d’un texte accompagné d'une carte (annexe 19). Les élèves doivent identifier les causes directes : la côte est dominée par un secteur en forte pente, le mois de décembre a été très pluvieux, des pluies concentrées dans le temps, … Ensuite, ils doivent essayer de montrer, aidés par le professeur, que les conséquences de la catastrophe ont été aggravées par divers facteurs : un espace très urbanisé donc densément peuplé, une urbanisation mal maîtrisée malgré la connaissance du risque.

  • La construction d’un schéma de synthèse : il s’agit de résumer l’enchaînement de la catastrophe avec ses cause et ses conséquences à partir d’une liste de termes clés à placer dans l’organigramme photocopié aux élèves. En outre, ils devront trouver un titre à l’organigramme. (la liste des termes et l’organigramme sont à l’annexe 20)

Commentaires : je n’ai pas hésité à me servir des travaux proposés par La Documentation Photographique car ils me sont apparus en parfait accord avec la démarche que j’ai entreprise. En outre, je les trouve particulièrement bien faits et intéressants à réaliser avec les élèves pour travailler sur un cas concret comme cela est demandé dans les programmes.

 

Séance 7 : évaluation formative sur le moteur externe.

 

Cette évaluation doit permettre de vérifier si les élèves ont saisi les risques naturels d’origine atmosphérique en étudiant un autre cas qui a dû les toucher fin décembre 1999, même si l’Ariège était en marge du centre des deux tempêtes, qualifiées de millénaires par les spécialistes, le vent y a été assez violent.

 

Durée : 1 heure.

Supports :

  • Une carte de la France avec quelques conséquences des tempêtes. (annexe 21)

  • Une photographie de la forêt vosgienne gravement atteinte et une carte de la France avec les maxima des vents relevés. (annexe 21 bis)

  • Extrait d’un article de Libération, du 26 décembre 2000. (annexe 21 bis)

Activités :

  • Voir en annexe 22, les questions de l’évaluation.

  • Écrire une synthèse de dix lignes en réinvestissant une partie du cours. (annexe 22)

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