Extensions dans l'établissement
L'exploitation plus large du travail des élèves est diverse. Cette partie ne propose que des pistes bien évidemment sommaires et non exclusives de ce qui peut être réalisé avec les élèves. Les informations collectées par les élèves peuvent être exploitées à différents niveaux :
Dans le cadre du cours d'histoire-géographie
Dans le cadre d'autres cours
Intervenants extérieurs
Hors de l'établissement
Autant que faire se peut, il faut sortir l'élève du cadre scolaire. Le travail réalisé est riche de possibilités dans ce domaine. Les visites peuvent avoir un caractère local, régional, national voire international si des budgets le permettent.
Ainsi, à l'échelon local, il peut être intéressant de mener une étude sur la proximité immédiate du lycée professionnel et d'attirer l'attention des élèves sur l'histoire locale. Les archives municipales sont à ce titre une véritable mine de documents.
Une visite dans un musée touchant aux arts et traditions populaires ouvrira l'esprit de l'élève à tous ces objets qui sont si insignifiants dans leur contexte utilitaire et si représentatifs dès lors qu'on essaye de leur arracher tout ce qu'ils contiennent en terme d'informations sur une époque.
La visite des musées est d'ailleurs d'une utilité évidente puisqu'elle permet le plus souvent de donner du volume, de la chair à des propos qui, lorsqu'ils sont abordés en classe, sont le plus souvent très abstraits.
Si on peut présenter un événement historique sur les lieux où il s'est déroulé, pourquoi s'en priver ? Parler en classe du 6 juin 1944 est une chose. Le faire depuis une plage de Normandie, face à la Pointe du Hoc par exemple, en est une autre. Le faire, au même endroit, avec l'un des rares survivants de la conquête de ce lieu en est une troisième.
La sortie de l'établissement a pour finalité de sensibiliser l'élève au témoignage direct. Ce témoignage est un morceau d'histoire. Chaque témoignage est un morceau d'histoire. En le faisant sien, l'élève peut le transformer en morceau de mémoire. C'est ainsi qu'il adopte le monde qui l'entoure et aussi qu'il devient l'une de ses composantes. En inscrivant sa mémoire dans l'histoire, il accepte un patrimoine parfois lourd à porter, souvent riche d'enseignement et qui ne pourra que l'obliger à se considérer acteur coresponsable de la société dans laquelle il vit. |